Cam : J’enchaîne avec la journée d’aujourd’hui. La veille, la dame de l’hôtel nous avait proposé un retour en bateau privé, départ 10h. Nous avons donc mis un réveil en réfléchissant un moment sur l’heure qu’il fallait mettre avec le décalage d’1h entre le Pérou et la Bolivie. Bref on était réveillé largement dans les temps, surtout qu’au petit-déj, la dame nous dit que le bateau a dû partir plus tôt mais qu’il y a quand même les bateaux publics qui partent à 10h30. OK pour cette solution. On demande un âne pour nous porter les sacs. On attend, attend… attend l’âne et voilà qu’en fait c’est un monsieur qui va nous porter nos 3 sacs (environ 30 kg) ! Nous sommes très gênés d’accepter ça. Il carbure jusqu’au port Sud, nous le suivons… Nous arrivons au port vers 10h10, c’est nickel.

Nous embarquons avec un léger retard. Le bateau est blindé. C’est surtout une fois partis qu’on s’en rend réellement compte. En plein milieu de l’immense lac Titicaca, notre bateau colle un autre, moteurs éteints… et voilà que 4 personnes de notre bateau migrent sur l’autre, légèrement flippant ! Nous arrivons sur le port de Copacabana vers 12h. Après un peu de recherches, nous finissons par trouver « le café bistrot » avec une dame très sympa parlant français. Des sandwichs et des bananes frits nous requinquent avant les 3h30 de bus pour la Paz.

Nous montons à bord d’un bus dont le départ semble imminent, du moins dans 20 min d’après le chauffeur. C’est plus au bout de 40 min que nous partons. Nous traversons de beaux paysages, lac Titicaca et montagnes souvent présents. Arrive le passage du bac, nous sortons tous du bus. Celui-ci monte sur une grosse barque et nous, nous prenons un petit bateau pour rejoindre l’autre rive. Ça permet de se dégourdir les jambes. Le reste du trajet est un peu long, nous arrivons à la Paz vers 18h30. Nous avons loupé l’arrêt au terminal mais pas bien grave car un taxi nous récupère. Il galère à trouver notre hôtel, il faut dire que cette ville est monstrueusement immense. On finit par arriver. On re-sort manger dans un english pub. Bières et plat typique bolivien (bœuf, saucisses, oignons, tomates, poivrons, fromage, frites), ça remplit bien ! En rentrant à l’hôtel, on demande des infos sur la sortie « Chacaltaya-valle de la luna ». On fait bien car on prend les 2 dernières places restantes ! Maintenant dodo pour être en forme !

Romain : Aujourd’hui, il fait beaucoup plus beau que la veille. Nous commençons par prendre le petit-déj, et là l’hôtelière nous informe que le bateau que nous devions avoir n’est pas là et qu’il faut utiliser la liaison régulière, très bien, mais on doit donc partir 1/2h plus tôt ! Je lui demande si nous pouvons avoir un âne pour les bagages. Ok pas de souci. Nous finissons de nous préparer, nous attendons l’âne. L’hôtelière nous fait signe que c’est bon. Allez c’est parti… Heu, en guise d’âne, on se retrouve avec un porteur, là on est un peu gêné. On lui passe d’abord un sac et là il nous dit que c’est bon pour prendre tous les sacs. On fait le chemin vers le port, on ne s’est vraiment pas senti bien. Le bateau part un peu près à l’heure (bolivienne). Nous commençons la traversée et arrivés au milieu du lac, le pilote nous demande de débarquer 4 personnes sur un autre bateau. Après une manœuvre quelque peu périlleuse, nous repartons sans encombre jusqu’à Copacabana.

Nous faisons le tour des boutiques et nous mangeons des sandwichs avant de reprendre le bus en direction de La Paz. Après un long voyage comprenant des routes de montagnes et un bac pour traverser un détroit sur le lac Titicaca, nous arrivons enfin à La Paz… et la ville est vraiment dans un trou, c’est impressionnant. Nous prenons enfin un taxi qui galère à trouver l’hôtel mais on finit par y arriver. Nous nous posons un peu puis nous cherchons un premier restaurant indiqué dans le routard… qui n’existe plus. Nous nous rabattons sur un pub anglais (!) où nous mangeons un plat typique à base de saucisses, fromage, bœuf, piment, olives, tomates, sauce secrète. Ça passe bien avec une bonne bière locale. Nous finissons par aller nous coucher.